Combien touche-t-on pour une assurance vie ?

Rien ne peut ramener un être cher décédé trop tôt. Mais le versement d’une assurance-vie peut alléger le fardeau financier après son décès. Il est utile de savoir ce que vos proches devront faire s’ils ont besoin de faire une demande de remboursement. Dans ce guide, vous apprendrez combien vaut une assurance vie.

Quel est le montant d’une indemnité d’assurance-vie ?

Le montant de l’assurance vie versé à vos bénéficiaires est déterminé par le montant de la couverture que vous avez choisi lors de votre demande d’assurance vie.

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C’est pourquoi il est important de connaître le montant d’assurance-vie dont vous avez besoin – ce qui signifie que vous devez vous demander quel type de paiement d’assurance-vie vous souhaitez offrir à vos proches. Plus le titulaire du régime paie sa prime, plus le versement est important. Plus vous êtes âgé, plus votre prime peut être élevée également. Lorsque vous obtiendrez un devis d’assurance-vie, on vous dira exactement à combien s’élèvera le paiement.

Quels sont les facteurs qui influent sur le versement de votre assurance-vie ?

Dans la plupart des cas, les versements de l’assurance-vie sont distribués sans trop de tracas ni de travail supplémentaire. Les contrats d’assurance-vie ont rarement besoin d’être arbitrés par le tribunal des successions, par exemple – surtout si toutes les informations relatives aux bénéficiaires de l’assurance-vie sont complètes et à jour.

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Il existe quelques cas dans lesquels des facteurs externes peuvent retarder le versement de votre assurance-vie. Si l’assuré est décédé peu de temps après avoir souscrit une police d’assurance-vie, par exemple, la compagnie d’assurance-vie peut avoir besoin de confirmer que toutes les informations médicales fournies sur la police initiale étaient exactes – par exemple, que le titulaire de la police n’a pas prétendu être en bonne santé alors qu’il était en réalité en mauvaise santé.

De même, si les coordonnées d’un bénéficiaire sont périmées – ou si un bénéficiaire est introuvable – la compagnie d’assurance-vie pourrait prendre plus de temps pour distribuer le paiement de l’assurance-vie. C’est pourquoi il est important pour les titulaires de police de tenir à jour les renseignements sur leurs bénéficiaires et de désigner des bénéficiaires subsidiaires au cas où ils survivraient à l’un des êtres chers qu’ils ont désignés comme bénéficiaire.

Si vous êtes un adulte inscrit sur la police d’assurance-vie d’un parent, prenez un moment pour vous assurer que les renseignements vous concernant sont à jour et exacts. Non seulement vous aiderez vos parents à organiser leurs documents importants – surtout s’ils ont atteint l’âge où ils ont du mal à gérer leurs finances – mais vous leur éviterez de s’inquiéter pendant une période déjà stressante.

Options de paiement de l’assurance-vie

Les bénéficiaires d’une police d’assurance-vie doivent présenter une demande de règlement pour percevoir le capital-décès. La plupart des compagnies d’assurance traitent les demandes en quelques jours ou semaines après avoir reçu le formulaire de demande dûment rempli et une copie certifiée conforme du certificat de décès.

En supposant que la demande soit approuvée, les bénéficiaires choisissent comment recevoir le capital décès. Dans la plupart des cas, le produit peut être versé selon l’une des options suivantes :

Montant forfaitaire fixe : Les bénéficiaires qui choisissent cette option reçoivent la totalité du capital décès en un seul versement. C’est le choix le plus courant, mais il peut être risqué si les fonds ne sont pas gérés correctement.

Versement d’un revenu spécifique : Vos bénéficiaires peuvent choisir de recevoir des versements mensuels sur une période déterminée afin de s’assurer que l’argent ne s’épuise pas trop vite. Par exemple, ils pourraient demander des versements de 30 000 euros par année pendant 20 ans si le capital-décès était de 600 000 euros. La compagnie d’assurance-vie conservera l’argent dans un compte produisant des intérêts, et vous devrez payer des impôts sur les intérêts gagnés sur le solde.

Compte d’actifs conservés : Si votre compagnie d’assurance offre cette option, le produit de la police peut être placé dans un compte portant intérêt. Les bénéficiaires reçoivent un chéquier s’ils ont besoin d’accéder à l’argent, et tout intérêt gagné est imposable.

Rente : Également connue sous le nom de versement d’un revenu viager, cette formule accorde aux bénéficiaires des paiements garantis tant qu’ils sont en vie. Les compagnies d’assurance se basent sur l’âge des bénéficiaires au moment de la demande d’indemnisation et sur le montant du capital-décès pour déterminer le montant du paiement. Le montant du capital-décès restant (le cas échéant) au décès de votre bénéficiaire revient à la compagnie d’assurance, à moins qu’il ne choisisse de recevoir une rente pendant une période déterminée. Dans ce cas, ce qui reste va alors aux bénéficiaires désignés.

Sinon, vous pouvez très bien vous tourner vers les simulateurs en ligne. Cela vous aidera à avoir une idée plus claire avec une démarche plus simple. Il s’agit d’une alternative particulièrement accessible surtout si vous ne voulez pas vous encombrer des détails.

Comment choisir le bon bénéficiaire pour votre assurance-vie ?

Sélectionner le bon bénéficiaire pour votre police d’assurance-vie est une décision importante qui peut avoir un impact significatif sur la protection financière de vos proches. Voici quelques éléments à prendre en compte lors du choix d’un bénéficiaire :

Relation familiale : il faut choisir quelqu’un de confiance et qui a un lien familial fort avec vous, comme votre conjoint ou vos enfants. Si vous ne voulez pas que l’argent soit versé directement à ces personnes, pensez à désigner un fiduciaire compétent pour gérer l’héritage.

Situation personnelle du bénéficiaire potentiel : Tenez compte des besoins futurs potentiels de votre(s) bénéficiaire(s). Pour les jeunes enfants, par exemple, il pourrait être nécessaire d’établir un trust en leur nom jusqu’à ce qu’ils atteignent la majorité légale.

Risques financiers liés aux destinataires potentiels : Évitez les situations où l’héritier risque de dilapider rapidement le capital-décès ou n’est pas capable de gérer ses finances personnelles. Dans ces cas-là, envisagez plutôt une option telle que la rente viagère afin que les paiements soient régulièrement distribués sans possibilité de tout dépenser en une seule fois.

Bénéficiaires multiples et partages inégaux : La nomination multiple permet généralement à plusieurs personnes (conjoints et/ou descendants directs) de partager le produit de l’assurance-vie. Cela est particulièrement utile si vous avez plusieurs enfants dont les besoins financiers sont différents. Par exemple, si l’un de vos enfants a une incapacité intellectuelle et nécessite des soins à vie, vous pouvez lui attribuer une part plus conséquente du capital décès.

Modification de la désignation du bénéficiaire : Vous pouvez changer le nom du bénéficiaire à tout moment. Il y a des implications fiscales pour eux. Les héritiers doivent être informés que le produit sera considéré comme faisant partie de votre succession et soumis aux impôts applicables. Avant toute nomination officielle, il peut donc être judicieux d’examiner avec des professionnels comment optimiser ses options en fonction de sa situation actuelle.

Choisir un bénéficiaire approprié pour votre assurance-vie dépendra largement de vos propres préférences et objectifs personnels. En évaluant attentivement toutes ces questions importantes avant la signature finale du contrat, vous garantirez que vos êtres chers recevront une protection financière adéquate au cas où quelque chose vous arriverait.

Les avantages fiscaux de l’assurance-vie : ce que vous devez savoir

L’assurance-vie peut être un outil fiscal avantageux pour les épargnants. En effet, les produits de l’assurance-vie sont soumis à une fiscalité spécifique qui diffère selon la durée du contrat et l’âge de l’assuré.

Pensez à bien noter que les primes versées sur le contrat ne sont pas déductibles fiscalement des revenus imposables. Lorsqu’un bénéficiaire reçoit le capital décès en cas de décès de l’assuré, ce capital n’est pas considéré comme faisant partie de sa succession et n’est donc pas soumis aux droits successoraux.

En termes d’imposition du rendement généré par le contrat (intérêts ou plus-values), la fiscalité varie selon la durée du contrat. Les contrats dont la durée est inférieure à 8 ans sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu après un abattement annuel (4 600 € pour une personne seule et 9 200€ pour un couple).

Pour les contrats ayant une durée supérieure à huit ans, deux options s’offrent au souscripteur : soit opter pour un prélèvement forfaitaire unique (PFU) aussi appelé “flat tax” au taux fixe toutes charges sociales comprises actuellement fixé à hauteur de 30% ; soit choisir entre appliquer cette même flat tax avec option possible pour la déclaration des intérêts perçus dans leur impôt sur leur revenu global habituel. Cette dernière option sera préférable si votre tranche marginale d’imposition est moins élevée que ces 30% de PFU.

En revanche, pour bénéficier d’un abattement annuel majoré (9 200 € pour une personne seule et 18 400€ pour un couple), le contrat doit être détenu depuis au moins huit ans et les primes versées doivent représenter moins de 150 000 €. Si ces limites sont dépassées, l’imposition liée au capital restera plus intéressante que celle sur des placements identiques dans un autre format, notamment avec la possibilité d’une imposition à taux réduit ou libératoire après un seuil variable selon l’âge du souscripteur quand il sort ses fonds.

Pensez à bien noter que la fiscalité peut varier en fonction de votre profil fiscal (pays où vous vivez, etc.), ainsi pensez à bien vous renseigner auprès d’un expert-comptable avant toute prise de décision.

Pensez à bien évaluer les avantages fiscaux potentiels offerts par l’assurance-vie afin d’optimiser votre stratégie patrimoniale globale. Si elle n’est pas considérée comme rentable à certains moments économiques, une solution peut être d’avoir recours à plusieurs produits qui présentent chacun leurs points forts tout en permettant toujours aux épargnants une diversification pertinente.